La Consultation Publique sur la mise en place du contrôle technique moto est lancée et chacun est invité à y participer.
La FFMC 39 appelle les motards Jurassiens à se mobiliser en masse et à répondre à cette consultation.
L’objectif d’une participation élevée à cette consultation nationale est d’abord d’obliger le gouvernement à prendre le temps nécessaire pour traiter les contributions et lui démontrer la difficulté d’application d’un contrôle technique pour les deux-roues, du fait par exemple d’un maillage territorial insuffisant des centres de contrôles techniques.
Le faible maillage territorial que l’on pressent (et le Jura en pâtira certainement) entraînera pour les usagers des difficultés à se mettre en conformité avec la loi : ils pourraient donc se retrouver, malgré eux, en situation d’illégalité. Et que se passera-t-il pour les jeunes utilisateurs (rappelons que les 50 cm³ seront soumis au CT et que ces véhicules sont conçus pour des trajets cours), alors que ces motos là sont faite pour couvrir de courts trajets ?
Au passage, les motards pourront insister une nouvelle fois sur l’inutilité du contrôle technique, en rappelant que les défaillances techniques ne sont responsables que de 0,3 % des accidents pour les deux roues ; et qu’il ressort des premières présentations qu’il semble être sur beaucoup de points un copier-coller du contrôle technique pour les voitures, qui ne prend pas en compte les spécificités techniques des deux roues.
Enfin, concernant la pollution sonore, soulignons que les forces de l’ordre exercent déjà des opérations de contrôle sur les deux roues.
Il conviendra au final de demander une évaluation de l’efficacité du contrôle technique sur la sécurité des usagers, avec possibilité de modification, y compris la mise en place de mesures alternatives, si les résultats de l‘évaluation démontre l’inefficacité du contrôle, d’autant que sur le le volet environnemental, les deux roues ont rattrapé leur retard sur les normes EURO ; une récente étude de l’ADEME montre une nette amélioration en termes de consommation et d’émissions.
En outre, un véhicule deux roues entraîne moins de pollution du fait de temps de trajet globalement plus court. Enfin, un véhicule deux roues, de part son encombrement moindre, fluidifie le trafic et permet ainsi aux autres usagers de réduire leurs émissions polluantes…
Les professionnels (mécanos, concessionnaires) peuvent aussi monter au créneau et demander qu’il leur soit possible de réaliser eux-mêmes ces contrôles techniques, en ayant les compétences nécessaires du fait de leur activité, ce qui permettrait de palier le manque de centre de contrôle technique dédiés sur le territoire national.
Voilà donc les éléments de réponse nécessaires pour élaborer votre propre contribution se basant sur votre situation propre (vous êtes bien sûr libre d’ajouter d’autres remarques). Mais attention : pas de copier-coller de textes en masse : cette façon de faire permettrait au Gouvernement de traiter ces réponses en ne prenant pas en compte toutes les observations. Non, le mieux sera de prendre le temps de rédiger vous même votre intervention en tenant compte des points listés ci-dessous, votre avis n’en sera que plus sincère.
- l’inutilité du CT2RM
- le maillage insuffisant des centres, préjudiciable aux ruraux
- l’homologation des machines de mesures
- la formation des contrôleurs
- la pollution en forte régression des motos avec les normes EURO
- les nuisances sonores déjà réprimandées
- un contrôle technique qui ne tient pas compte des spécificités 2RM
