Jura : les motards repartent en guerre contre le contrôle technique des 2RM

Contre ce foutu contrôle technique des deux roues motorisées qui revient par la petite porte, la FFMC 39 appelle les motards jurassiens à manifester nombreux, samedi 26 novembre 2022 à Lons-le-Saunier (rassemblement à 13h30 square du 8-mai).

Soyons tous unis️ contre la décision du Conseil d’Etat de tenter d’instaurer le CT pour les motos et l’empressement de de l’Etat à s’y soumettre ! Tous les motards doivent être mobilisés à l’occasion de cette journée nationale de la FFMC. Avec cette manifestation, nous rappellerons que l’Etat doit respecter sa parole ; qu’il n’a pas à obéir aux injonctions d’associations minoritaires qui ne représentent personne ; et que dans une démocratie, ce sont les élus qui décident de la politique à mettre en œuvre, pas l’administration ni les juges !

Après la décision du Conseil d’Etat du 31 octobre et à l‘invitation du ministre délégué chargé des Transports, Clément Beaune, une réunion s’est donc tenue, mercredi 9 novembre en présence du président de la Fédération Française de Motocyclisme (FFM), Sébastien Poirier et de la directrice technique nationale, Caroline Castillo, ainsi que pour la Fédération Française des Motards en Colère (FFMC), de Céline Aubrun, coordinatrice du bureau national et de Didier Renoux, délégué général.

Lors de cette réunion qui a duré près de deux heures, la FFM et la FFMC ont incité à la recherche de nouvelles pistes et une nouvelle fois exposé les raisons de cette opposition à la mise en place du contrôle technique pour les deux roues, à savoir :

  • Inutilité du contrôle technique par rapport aux objectifs visés par le gouvernement, que sont la sécurité et l’environnement
  • La complexité de mise en place dans le paysage français
  • Le pouvoir d’achat des français déjà bien impacté dans la conjoncture actuelle.

Le gouvernement entend et comprend nos arguments ainsi que notre mécontentement, dans la continuité de son engagement à nos côtés ayant abouti au dépôt d’une demande de dérogation auprès de la Commission Européenne l’an passé. Alors on ne lâche rien !

VENEZ NOMBREUX, ENSEMBLE PLUS FORTS