Il y a maintenant un peu plus d’un an que nous subissons cette « connerie », comme a dit le président Macron. Il est donc temps que cela cesse !
Alors que le Gouvernement s’entête dans l’erreur des 80 km/h – expliquant à qui veut y croire et sans avancer d’argument probant que cette décision a permis de sauver des vies (sic !) -, la FFMC 39 ne lâche rien et vient de faire parvenir deux courriers aux élus locaux.
Dans une première lettre adressée au président du Conseil départemental, Clément Pernot, la FFMC 39 réaffirme son souhait de voir l’assemblée départementale opter pour le retour aux 90 km/h sur l’ensemble du réseau Jurassien, en dépit des grincements de dents prévisibles du Préfet et des caciques de la Sécurité rentière.
Aux députés Dalloz, Brulebois et Sermier, la FFMC 39, rappelle que « la Loi est UNE » et que « La France est une République UNE et INDIVISIBLE ». Donc que loi doit s’appliquer de la même façon sur l’ensemble du territoire de la Nation, avant de leur demander de prendre clairement position pour un retour généralisé aux 90 km/h.
Et de rappeler que « la FFMC a mobilisé ses adhérents, a mené bataille, contre cette mesure, dès son annonce et aujourd’hui, elle continue ce combat :
« Mais vous, élu, pouvez peser pour obtenir l’abandon total de cette décision prise en solitaire, et contre l’avis de la grande majorité des citoyens, par le Premier ministre. Par sa seule volonté, la diminution de vitesse de 10 km/h sur le réseau secondaire bidirectionnel est entrée en vigueur au premier juillet 2018. Comme vous le savez, une majorité de français ne comprend pas cette mesure et la juge injuste. Cette mesure est d’autant plus incomprise que rien ne vient en étayer la nécessité, ni dans l’expérimentation menée, ni dans les chiffres d’accidentalité qui ne distinguent pas le réseau concerné du reste du réseau « ni autoroutier ni urbain ».
On verra quels sont ceux qui auront le courage politique de procéder aux aménagements en affirmant, comme nous, que le problème essentiel n’est pas dans ces 10 km/h de plus ou de moins, mais dans une politique de sécurité routière par trop répressive qui détourne les usagers des véritables enjeux de la sécurité routière : le respect d’autrui, qui s’acquiert par une bonne formation, et le partage raisonné de l’espace routier, et l’entretien des infrastructures…