C’est une nouvelle affaire « abracadabrantesque » qui nous arrive, ne grandissant ni l’État, ni le Gouvernement. Pour cause d’insubordination à la mesure des 80 km/h, la Préfecture du Jura a décidé, ni plus ni moins de punir la FFMC 39 en lui refusant le financement de deux actions relevant de la (vraie) sécurité routière : les coachings nos limites, qui entrent pourtant dans le cadre de la formation continue des pilotes de deux roues du 125 au gros cube, et les interventions auprès des collégiens Jurassiens sur le thème du partage de la route. Alors que ces actions ont, pour la plupart, déjà été menées.
S’ajoutent à cela, l’abandon de la traditionnelle « journée des braves », « l’oubli » de la FFMC et des autres usagers lors de la venue dans le Jura d’Emmanuel Barbe, le délégué interministériel à la sécurité routière (qui n’avait donc plus qu’à prêcher dans le désert, devant une salle de convaincus), ou encore la non sécurisation par les forces de l’ordre de nos manifestations…
Bref, cela commence a faire beaucoup. Et à bien faire. Est-ce en effet le rôle d’un haut fonctionnaire de décider ainsi de « punir » une association parce qu’elle ne figure pas parmi les laudateurs du Gouvernement ? Et la neutralité de l’État, dans tout cela ?
Alertée par les Jurassiens, la FFMC nationale a vivement réagi a cette injustice et va interpeller le ministre de l’Intérieur, d’autant que d’autres antennes semblent être visées par des mesures similaires.
« La sécurité routière est-elle vraiment un objectif des pouvoirs publics ? », se demande alors la FFMC, « le directeur de cabinet de la Préfecture du Jura refuse aux animateurs bénévoles de la FFMC de mettre en œuvre le plan d’amélioration de la sécurité routière décidé par le Premier ministre, sur la base des recommandations du Conseil national de la sécurité routière (CNSR) auquel siègent les représentants de la FFMC, CNSR placé sous l’égide du Ministère de l’Intérieur qui est le ministère de tutelle du directeur de cabinet de la préfecture du Jura. Alors soit ce refus est le fait d’un fonctionnaire qui, sur une conviction personnelle, attribue ses budgets de PDASR selon ses propres préférences, soit il exécute des ordres de sa hiérarchie, c’est-à-dire le préfet et plus haut, le Ministre de l’Intérieur, M. Gérard Collomb. » (lire ici l’intégralité du communiqué)
Au final, face à cette décision de la Préfecture du Jura, la FFMC 39 ne baissera pas les bras, en dénonçant haut et fort cette attitude pour le moins surprenante des représentants de l’État et en maintenant ses opérations ERJ à destination des collégiens et les « coaching Nos limites », parce qu’il en va de notre liberté !
Belle initiative que ces écritures sur les routes du Jura……il faudrait que tous les départements en fasse autant.
En ce qui concerne la réaction de la Préfecture, c’est bien sûr écoeurant mais cela montre le niveau de soumission aux connards de ce gouvernement débile…
De tout coeur, avec vous, au nom de la véritable démocratie,
une démocratie qui donne la parole au peuple, et nom à ceux qui utilisent les forces parlementaires pour nous supprimer tous nos droits
à la contestation. Même si celle – ci est majoritaire.
Vous inquiété pas les gas la semaine prochaine je récupère ma brèle et je prend la relève .
Prefet 39 + Benhala…Comment s ont ils recrutés ces guignols?